Rentrée 2025 : les priorités du CSE pour accompagner salariés et employeurs
La rentrée marque toujours un moment stratégique pour les entreprises et leurs représentants du personnel. Après la période estivale, le Comité Social et Économique (CSE) reprend pleinement son rôle de relais entre direction et salariés, avec de nouveaux enjeux à anticiper. En 2025, plusieurs priorités se dessinent pour renforcer le dialogue social, améliorer le bien-être au travail et accompagner les évolutions économiques et organisationnelles.
1. Favoriser le dialogue social dans un contexte en mouvement
La rentrée est l’occasion de relancer un dialogue constructif après les congés. Les CSE doivent préparer les rendez-vous réguliers avec la direction en veillant à ce que les préoccupations des salariés soient entendues.
- Thématiques centrales : télétravail hybride, organisation du temps de travail, équilibre vie pro / vie perso.
- Objectif : instaurer un climat de confiance et garantir une communication transparente.
2. Accompagner les salariés face aux enjeux économiques
Entre inflation persistante et révisions salariales, les attentes en matière de pouvoir d’achat restent fortes. Le CSE peut jouer un rôle d’accompagnement :
- Négociation ou suivi des accords sur les rémunérations et primes.
- Mise en place d’aides via les activités sociales et culturelles (chèques vacances, cartes cadeaux, billetterie).
- Sensibilisation sur les dispositifs d’épargne salariale et de mobilité.
3. Renforcer la qualité de vie au travail (QVT)
Le bien-être au travail demeure une priorité incontournable. Les élus du CSE doivent :
- Identifier et prévenir les risques psychosociaux (stress, isolement, surcharge).
- Promouvoir des actions concrètes : ateliers santé, activités sportives, conférences bien-être.
- Porter une attention particulière aux conditions de travail dans un contexte d’évolution technologique (intelligence artificielle, digitalisation).
4. Préparer les grandes échéances légales de fin d’année
La rentrée est aussi le moment d’anticiper les obligations légales du CSE :
- Consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise.
- Préparation du rapport annuel sur la situation sociale.
- Suivi des formations obligatoires pour les élus, notamment en santé, sécurité et conditions de travail (SSCT).
5. Anticiper les besoins de formation et de montée en compétences
La transformation des métiers et la digitalisation exigent une vigilance accrue. Le CSE peut contribuer en :
- Interrogeant les salariés sur leurs besoins de formation.
- Participant aux discussions sur le plan de développement des compétences.
- Encouragent des dispositifs accessibles comme le CPF ou la VAE.
La rentrée 2025 confirme le rôle essentiel du CSE comme acteur de cohésion et de soutien. Entre accompagnement social, défense du pouvoir d’achat, amélioration de la qualité de vie au travail et anticipation des évolutions, les élus ont une feuille de route dense. Leur capacité à conjuguer écoute des salariés et dialogue avec la direction sera déterminante pour construire un environnement professionnel durable et motivant.
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