« Une formation CSE concrète sur les aspects comptables »

« Nous avons choisi l’organisme Huillet Formations, car nous avions déjà travaillé avec Cédric Huillet lors de la négociation du protocole préélectoral. Les formations se sont faites localement au sein de chacun des établissements avec les titulaires et les suppléants.

 

Une formation CSE pour être efficace 

Nous avons eu quatre jours de formation CSE. Ce qui est un minimum sur un tel sujet. Résultat, c’était très riche et très dense. Nous n’avons pas été noyés par l’aspect juridique, même s’il était compliqué de l’écarter totalement. Nous avons d’abord abordé le fonctionnement du CSE : qui peut faire quoi, le rôle du secrétaire du comité, des commissions, du trésorier du CSE…

Les élus du comité se sont rendus compte de la charge de travail. Dans un tel contexte, le secrétaire ne peut pas décider de tout, et les décisions doivent être prises de manière commune. Il faut être efficace, dans l’établissement de l’ordre du jour, la pertinence des questions à poser, la méthodologie de retranscription des séances…. Des sujets auxquels le formateur nous a bien préparés.

 

Analyse des bilans comptables

Un point a aussi été fait sur les aspects comptables de la gestion du comité social et économique : les exigences par rapport à la présentation des comptes annuels, l’obligation de fournir des justificatifs par rapport aux dépenses. Pour que la formation soit la plus concrète possible, le formateur, Cédric Huillet, a analysé en amont les bilans comptables et les PV du comité d’entreprise qui avaient été faits dans le passé. C’est important, car tous les élus ne se penchent pas là-dessus dans le quotidien. Après une formation CSE, tout le monde prend conscience de la charge que cela représente. La question de la base de calcul des budgets du CSE, qui a changé avec les ordonnances, a aussi été évoquée. Et elle a surpris pas mal de monde, car nous n’avions pas traité le sujet avec la direction.

Nous avons également abordé le sujet des œuvres sociales et culturelles. Si les avantages en nature fournis par le comité social et économique sont exonérés du paiement de cotisations, les élus ont pris conscience qu’il fallait rendre des comptes et que des contrôles Urssaf étaient possibles. On peut se faire reprocher une mauvaise gestion, et des salariés peuvent se faire redresser. Un point a été fait sur la nouvelle possibilité de transfert entre les budgets de fonctionnements et les œuvres sociales. C’était utile, même si nous ne comptons pas nous en servir.

 

Frédéric Buonafortuna est délégué syndical de Saur, un groupe dédié aux services de l’eau qui compte 8 300 salariés.

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